Un message
La vie est simple, quand on ne la complique pas.
Ma vie par catégories
La vie est simple, quand on ne la complique pas.
J'ai toujours détesté l'école. Mon premier souvenir, c'est maman qui m'a emmené à mon premier jour d'école : je me suis agrippé à la grille en pleurant.
À l'école et jusqu'à la fac ou enfin je me suis plu (enfin relativement, mais ce sera pour une autre fois), c'était :
Une chose cependant : petit, j'étais très bon, et je pense que c'est parce que m'a grand-mère m'a appris à lire avant l'heure. J'ai même sauté une classe, avant de redoubler quand je suis devenu mauvais élève.
J'ai décidé d'apprendre chaque jour un nouveau mot, en demandant une suggestion à Gemini, le ChatGPT gratis de Google.
Aujourd'hui, à titre d'exemple, il m'a sorti “onomatopée”. Je connaissais déjà, mais il est intéressant d'en lire la définition donnée par le Larousse :
Processus permettant la création de mots dont le signifiant est étroitement lié à la perception acoustique des sons émis par des êtres animés ou des objets.
Unité lexicale formée par ce processus.
(Des mots tels que coucou, froufrou, craquer, miaou, clac, etc., ont une origine onomatopéique.)
« Les fantoches narquois qui règlent vos vieillesses, Je ne sais pas le temps qui nous reste promis, Mais qu'importe le temps lorsqu'on a des amis. Et dans une cellule où l'eau sans fin s'écoule. Mieux qui, dans d'autres lieux, mieux que parmi la foule, Je crois voir quelquefois le fantôme léger D’une amitié qui naît filleule du danger, Et je me dis alors qu’il me suffit d’y croire Pour emporter ce temps au fond de ma mémoire. »
Robert Brasillach (à Jacques Isorni), Les poèmes de Fresnes, Ed. Godefroy de Bouillon, Paris, 2000, p.6
Enfant, je me suis fait démolir par des racailles plusieurs fois, dont une sanglante. Deux mecs m'ont foutu à terre et kické de partout, devant des potes qui n'ont pas bougé le petit doigt.
Plus tard, j'ai appris à dépasser le “mur de la violence”, ce mur invisible qui fait que nous, les privilégiés, sommes terrifiés par la violence.
Mais me bastonner, je n'aime pas ça. C'est pourquoi j'ai inventé la technique du maboule. L'idée c'est de se faire passer pour un fou. Frapper une proie terrifiée, ça doit être excitant, frapper un cinglé, c'est terrifiant.
Par exemple, une fois, j'ai commencé à me faire embrouiller par une bande de racailles. J'ai laissé monter l'adrénaline en moi tout en me contrôlant, puis j'ai commencé à kicker un arbre en hurlant des trucs racistes (je ne suis pas raciste, en vrai). Ils sont tous partis illico.
Sauf qu'une fois, je suis tombé sur un vrai maboule. Je raconte l'histoire. Je sortais du métro accompagné de M, un mec qui défonce les poulets et les racailles par paquets de quatre. Je marche sur le pied d'une racaille, qui m'attrape par la tête et me dit “viens, on va s'expliquer en bas”.
Arrivés dans la rue, M passe naturellement en mode maboule, moi aussi avec ma technique. Sauf que le mec était un maboule indestructible. A un moment, il commence à étrangler M. Ni une ni deux, je lui largue pleine puissance dans la tête mon sac avec une bouteille de vodka à l'intérieur, laquelle a explosé. Le mec tombe, mon pote M le coince par terre et me dit “kicke-le, kicke sa tête !” Là je réfléchis (vite), car si je kicke trop fort, je le tue, et si je kicke trop léger, il nous dégomme. Je lâche un middle kick qui le ramollit, quand tout à coup des agents de sécurité surgissent et disent “tout le monde au poste”. Des racailles qui avaient assisté à la scène nous ayant défendus, les agents nous ont laissés partir.
À un moment, M s'est retourné et a hurlé : “Dieu te punira !” Je lui ai dit : “stop, on l'a échappé belle, allons-nous en”.
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J'ai une anecdote à propos de Rod Dreher. En 2013, il a écrit sur son défunt blog sur The American Conservative qu'il en avait marre du Mississipi et qu'il voulait voir la Seine. Je lui ai répondu, dans les commentaires, que c'était pour moi l'inverse. Il m'a répondu en m'invitant chez lui et en m'invitant à l'inviter chez moi. Étant à l'époque craintif, je n'ai rien répondu. Peu de temps après, il a gratté un billet intitulé The Seine, the Mississipi (vous trouverez le billet avec DuckDuckGo).
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Il y a de ça une quinzaine d'années, un ami devenu éboueur en RP m'avait affirmé que le tri sélectif, c'était du pipeau, et que tout finissait dans le même tonneau. Je ne sais pas si c'est toujours le cas aujourd'hui.
Un mec m'a dit, au sujet du tri sélectif : “c'est vraiment le genre de trucs qui me rend malade. Comment prendre ouvertement les gens pour des cons en les emmerdant au passage, et ils en redemandent. J'aime troller les trieurs compulsifs en leur accusant d'aggraver le chômage parce qu'ils volent le boulot d'un travailleur non qualifié”.