20 clopes par jour, c'est une “chance” sur 4 d'avoir le cancer, et 100% de “chance” de finir sous oxygène. Heureusement, il existe un substitut peu connu et pourtant très efficace, j'ai nommé le Nicopass (ce sont des pastilles à sucer, ou mieux, à laisser fondre entre les dents et la joue, car alors ça se diffuse plus lentement).
La nicotine sous forme de Nicopass, ça n'est pas toxique, par contre c'est toujours le même schéma addictif qui se répète.
Faut-il pour autant s'en priver ? Je laisse le mot de la fin aux Inconnus, qui, comme toujours, ont visé juste.
J'avance de fil en aiguille et malheureusement, parfois, quand je ne suis pas prudent, du coq à l'âne (mais ça, ça n'a surtout été le cas qu'une – longue – fois).
Quand je rencontre quelqu'un, je lui pose très souvent la question suivante : “qu'est-ce que tu écoutes, toi, comme musique ?” La réponse est toujours la même : “un peu de tout.” Je réponds alors : “moi aussi j'écoute un peu de tout, mais quand on me pose la question, j'essaie de préciser. Alors j'écoute un peu de tout, mais plus précisément essentiellement de la musique américaine (country, rock'n'roll, rockabilly, soul, jazz, funk, punk, metal, hardcore et une exception, la oi française) en m'ouvrant de plus en plus vers l'extérieur (musiques classique, française, du monde et électronique). Et toi ?“
Le Vietnam, j'y ai vécu (c'est le bon terme, ce pays est autrement plus vivant que la France) un an. Impossible à décrire, alors je décris souvent la maison dans laquelle je vivais pour décrire ce pays.
A Saïgon, je vivais chez ldb. Chez ldb, il y avait ldb, sa copine viet, une copine viet de sa copine viet, L : un arnaqueur viet, G : le seul clochard blanc de Saïgon, A : un Erythréen interdit de Saïgon, un chien (qu'on nous a volé), deux chats et un singe (mort étranglé par la copine suivante de ldb).
Ca vaut ce que ça vaut, mais la dentiste de notre famille est une viet (assez formidable, elle passe un mois par an au Vietnam pour soigner bénévolement les dents des tox dans leurs “centres de desintox”) et elle connaissait bien papa, qui s'est retrouvé dans le coma avant de mourir, l'année dernière.
Elle m'a dit avoir vécu, comme lui, 6 jours de coma, mais ponctués par une EMI (expérience de mort imminente). Elle est montée dans un endroit sublime et lumineux et où toute souffrance avait cessé.
Il y avait d'autres personnes sympatiques (parfois un peu trop accueillantes) mais qu'elle ne connaissait pas.
Ils utilisaient autre chose que les mots pour communiquer.
Elle voulait rester, mais son instinct de survie a pris le dessus.
Le retour a été très douloureux.
Après elle m'a dit : ce ne sont que des mots et je fais au mieux, mais c'est comme si on demandait à un poisson de décrire la vie terrestre.
Je lui ai demandée si elle était restée bouddhiste après, elle m'a répondu que oui !
C'est sympa la radio, ça permet de découvrir de nouveaux morceaux (si vous en achetez une, soyez prêts à dégainer votre Shazam), ainsi que des classiques oubliés. On y peut également tomber, par hasard (contrairement aux podcasts), sur telle ou telle émission parfois surprenante, parfois intéressante. Je vous laisse, il est temps pour moi d'aller lire les journaux !